dimanche 27 avril 2014

Trop de la balle

http://fr.wikihow.com/devenir-un-artiste-c%C3%A9l%C3%A8bre

Musique? ou absence de musique?

où l'on constate encore que tous les goûts sont dans la nature, surtout les mauvais, mais quelques remarques intéressantes:

http://bibliobs.nouvelobs.com/essais/20120621.OBS9319/fete-de-la-musique-david-guetta-est-il-un-genie.html

 http://www.konbini.com/fr/entertainment-2/chilly-gonzales-classique-get-lucky-drake/


Personnellement je crois malgré tout que, contrairement à la motown, un black eyed peas ou un guetta et d'autres commerciaux simples producteurs de tubes cités n'aurait pas résisté aussi longtemps, voire auraient dû disparaitre immédiatement si l'argent ne venait et revenait pas à la charge, car certains pseudo tubes ont heureusement une date de péremption auditive.

Si mon supermarché ne les diffusait pas, je n'en entendrais plus parler. 

Du temps des chansons à Vian, de spector ou de gordy, les tubes racontaient des histoires. Brassens, Brel, Gainsbourg, Marley prouvent qu'on peut faire des tubes intelligents, musicaux, engagés, riches... Le sex machine, thriller ou autres like a virgin sont plus empreints de transe à l'africaine, avec une petite phrase simple de quelques mots qu'on peut compter sur une seule main et qui reviennent en boucle qu'on peut chanter en toute circonstance. Enfin tout ça avec Un quincy jones ou d'autres génies derrière aux manettes. Jusque là d'accord. Mais alors est-ce le vide intersidéral de ces pseudo tubes façon guetta qui permet aux gens de projeter leurs propres émotions? Sinon je ne vois pas. I like to move it move it ne devrait quand-même pas détrôner un shake evrerything you've got. Quelque chose de pourri au royaume...

Pour moi ça rejoint l'histoire du carré blanc sur fond blanc. Parce qu'un génie comme James Brown a réussi des tubes avec un simple "get up" ces imbéciles s'octroient le droit de créer des "tubes" avec cette recette sans aucun bagage, ni rien à exprimer- juste la soif de pognon. Et bien non. Du pognon, ils en ont (mais pourquoi vous tombez dans le panneau?), souvent d'ailleurs parce qu'ils en ont placé dedans. Mais ça n'est pas de l'art, encore moins de la qualité, juste de la merde en boîte, comme celle de l'arte povera. :)

samedi 12 avril 2014

Loi des séries

Comme beaucoup, on se laisse prendre par la mode "séries télés", devenues cinéma d'aujourd'hui, avec une débauche d'acteurs talentueux, de directeurs photos, de réalisateurs, une pléiade de scénaristes doués. Cependant l'effet d'annonces dithyrambiques peut tuer le plaisir d'apprécier une série juste correcte. On constate aussi que les "bonnes séries" sont truffées de poncifs pompés ici et là, de recettes toutes faites souvent sordides et esthétisantes (tueurs en série et grosses ficelles) et donc que les vraiment bonnes sont finalement en réalité assez rares. La tendance est plutôt à une super accroche dans le pilote et à s'essouffler dès le troisième épisode. Ceci étant, pour ma part j'ai admiré cette semaine le Sherlock Holmes délirant de l'épisode 2 saison 3 où on sent que Cumberbatch et Freeman se sont amusés (enfin surtout les scénaristes qui ont pris quelques libertés) et que cet humour, ce plaisir est partagé avec le public. J'ai trouvé ça pétillant. Autres exemples: The Fall porte bien son nom, de bons seconds rôles, un parallèle parfois intéressant entre tueur et profiler, mais un ensemble très vite lourdingue, longuet, froid et finalement tiré par les cheveux. Le soucis du formatage, de s'adresser aussi à tous, de tirer en longueur pour tenir la distance... The Dome: je ne suis pas fan de stephen king, mais la série a montré une bonne accroche, seulement King et surtout les producteurs mettent tellement d'eau dans leur vin, et se permettent de telles fantaisies que tout devient permis pour se sortir de telle ou telle situation, même de tirer quelques cheveux et donc cela perd tout intérêt tout de suite. Bref, l'enfer est pavé de bonnes intentions, mais très décevant. Encore... To be continued.

Yves ROBERT

y a pas à dire, s'il y a bien un cinéma que j'admire, c'est celui d'Yves Robert. 

mercredi 9 avril 2014